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03/03/2017
Midi 20. C'est le titre de l'excellent album qui m'a fait découvrir Grand Corps Malade : de belles mélodies, un texte travaillé et une voix qui me parle et m'a fait découvrir le slam. Les albums suivants n'ont pas réédité l'exploit mais j'écoute toujours les morceaux du mister lorsque je tombe dessus et je ne pouvais pas rater son premier passage derrière la caméra.

Le film raconte la vie de Fabien, sans le mettre en avant. Cela permet de se concentrer sur l'histoire plutôt que sur l'homme ce qui est un excellent choix. Le film est une belle chronique de la vie dans un centre de réadaptation  de l'infirmier sympa mais lourdaud au collègue de chambre qu'on ne choisit pas, des copains de couloirs aux spectacles proposés dans l'établissement, des questions existentielles aux séances de kiné, le film transpire la sincérité.

Rien d'exceptionnel ? Dans un sens, c'est vrai mais petit à petit le film gagne en profondeur et les questions abordées plus ou moins frontalement font réfléchir sur ce que ces personnages peuvent attendre de la vie et, par ricochet, ce qu'on attend de la nôtre.

Bref, je n'ai pas vu un "feel good movie" mais un bon premier film. C'est d'ailleurs réjouissant de voir qu'il aura convaincu plus d'un million de spectateurs au moment de la fin de sa carrière car le pari n'était pas gagné et il est joliment relevé. Bien joué !
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